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samedi 19 mai 2018

Hexis Départ Vegan Fox Montpellier Black Sheep 30 avril 2018

Entre quelques belles affiches, un petit concert fait toujours du bien pour ne pas perdre pied avec la base de notre passion, et prendre des risques à prix modiques. Dans la cave du Black Sheep, il y avait une belle affluence au demeurant à la veille du jour férié par excellence. Sans doute l'astuce de caser une première partie locale a-t-elle à nouveau fait ses preuves.

En l'occurrence c'était le quartet VEGAN FOX qui jouait ce rôle. Ce groupe rassemble des membres de Quasar et Weaksaw pour une musique plus extrême. Dans la lumière rouge, leur mélange de Grindcore et de HardCore avec une pointe d'accent rappelle nos Morse ou 400 the Cat, ou venant d'ailleurs Nostromo ou un Converge métallisé… La bassiste, si elle se contenta de suivre la ligne, n'en apportait pas moins une rondeur appréciable à cette énergique explosion de fureur. Une fosse se forma rapidement, la complicité avec les amis présents étant évidente au cours des quelques annonces. Avec un répertoire encore court, le set ne fut pas très long non plus, mais j'en reprendrai volontiers les prochaines fois.

C'était le grand écart avec DÉPARTE. J'avais déjà vu les quatre Tasmaniens en ouverture d'Ulcerate il y a quelques années (ce n'était donc pas leur premier passage en Europe comme l'affirmait la promo…). Depuis lors, la machine n'a pas dérivé de son style originel mélangeant Sludge, Black et Death dans une esthétique post-apocalyptique. L'accordage et le chant sont trop hauts pour singer justement Ulcerate, le mixage trop clair pour rejoindre la secte des Aevangelists, Portal et compagnie. Les tempos, enfin, étaient bien trop lents pour n'y voir qu'un clone antipode de nos Deathspell Omega. Au fond, les compositions me paraissaient très franchement inspirées de Neurosis ou Amen-Râ. La même lumière bleue abyssale en contre-jour que la fois précédente, avec la fumée à plein régime, accompagnaient à point le ton glacial de l'ambiance. Il était étonnant que le massif chanteur-guitariste ait si peu de coffre au chant en live, ce qui ne l'a pas empêché de partir dans quelques envolées claires. Ce n'était pas le mixage, là encore c'était pareil jadis au Korigan. Pas de pogo évidemment, ni de grands discours, l'ambiance bien rafraîchie était à l'introspection. Assez friand de ce style, j'ai apprécié le set.

Avec leurs dégaines lambdas aux cheveux mi-longs, les Danois d'HEXIS n'annonçaient pas la couleur. C'est la scène actuelle, me direz-vous : on croise le Black avec le HC new school, comme Regarde les hommes tomber ou Celeste chez nous. Et puis avec un nouveau contre-jour (blanc) et fumée dans la face, le jean-chemise n'a plus d'importance. On pouvait donc se concentrer sur un son relativement original, avec la grosse basse qui fuzzait au point de se mêler à la guitare, pour dominer ensemble le reste. Le blast était irréprochable mais noyé en dessous. Quant au chanteur, mixé également un peu trop en arrière à mon sens, il a un charisme certain. Il s'appuyait sur les têtes du premier rang ou se penchait volontiers complètement en arrière pour dégager pleinement sa gorge.
Au fil du temps de parole une certaine redondance se laissait pourtant sentir dans le riffing. Le corps suivait ce son assez personnel, mais l'oreille attentive tiquait sur cette faiblesse. Ceci dit le riff en boucle, sa monotonie insistante est un trait typique du black norvégien, et le même effet dérangeant en découlait. Pendant ce temps le chanteur se jeta dans un slam qui aurait pu mal finir, le mur du fond n'étant qu'une porte de secours… N'empêche, beaucoup de gens partirent sans attendre un rappel hésitant et long à venir, qui ne gâcha ni n'ajouta rien. Parfois je me méfie de mes impressions en matière de Black, n'étant pas un vrai amateur de ce style, mais je n'étais peut-être pas seul à voir les choses ainsi et la discussion de sortie l'a quelque peu confirmé.

La tiède pluie nocturne qui accompagna le retour à pied à travers la colline de la cité était assez en harmonie avec l'esprit d'une soirée sans prétention, mais sympathique. Le prochain rendez-vous peut faire très mal, préparez-vous.


mardi 15 mai 2018

Havok Darkest Hour Cephalic Carnage Harlott TAF Saint-Jean de Védas 21 avril 2018

En termes d'affluence, vaut-il mieux des affiches homogènes ou tapant dans plusieurs directions ? En quatre heures, la réponse de ce soir était clairement la seconde. Il y avait bien du monde. Peut-être que le beau temps avait tiré quelques indécis de chez eux, aussi. En tout cas je me faisais la remarque qu'on voit de plus en plus d'enfants aux concerts.

Cependant il fallait être à l'heure avec un tel programme, et j'arrivai pile quand HARLOTT donnait la première canonnade. J'avais vu passer le nom de ces jeunes Australiens mais je ne me souvenais pas tellement qu'il s'agissait de Thrash aussi pur. L'influence du grand Slayer est évidente, mais avec le son plus cru du live j'y voyais souvent du vieux Kreator aussi. Complices et blagueurs, ils ont envoyé pied au plancher des brûlots vite convaincants, toniques et intègres. Le t-shirt Metal Blade revêtu par le bassiste disait tout, même si quelques mouvements finaux ou solos mélodiques sentaient plus Göteborg. Goûtant favorablement l'entrée en matière, de nombreuses têtes oscillaient frénétiquement et il ne fait aucun doute que dans d'autres circonstances la fosse se serait déjà formée. Mais disais-je, plutôt que de jouer les méchants cloutés, les Aussies étaient plutôt sourire et plaisir de jouer, offrant en partant un mediator à l'un des enfants au premier rang. J'en aurais bien pris un quart d'heure de plus, ne serait-ce que pour voir si la cinquième corde de basse allait vraiment servir.

J'avais déjà vu CEPHALIC CARNAGE il y a un certain temps au feu Korigan. Cette fois ils tournaient sans album à promouvoir et malgré les changements de personnel, ça n'a pas tellement changé. Comme le résumerait le classique d'introduction '"Endless Cycle of Violence", leur Death Grind gentiment halluciné et imprévisible n'en est pas moins redoutable quand tout redémarre à fond après un passage instrumental ou samplé. La tête fêlée du groupe, Lenzig Leal, a conservé son obsession pour l'herbe ("Kill for Weed" n'a pas été oublié bien entendu), nous invitant  notamment à reprendre son slogan "Beer ! Weed !" et mélangeant souvent avec l'espagnol – probable langue de ses origines lointaines. Les samples laissaient parfois retomber la pression que met un ensemble très lourd dans ses meilleurs moments, c'était même dommage d'ailleurs par moments que certains bruitages enregistrés soient si longs et restitués intégralement comme sur album. Aussi parodiques que Cannabis Corpse il y a quelques jours, les Cephalic n'ont pas oublié leur titre parodique de Black, avec les masques de faux corpse paint et la tête de cheval, Leal attaquant dès l'annonce des vocaux aigus peu éloignés au fond de son guttural un peu Slam. Mais comme le groupe est un peu passé d'actualité faute d'album depuis un moment, il fallait se contenter d'un set assez court là encore. Vous comprenez ce qu'il resterait à faire…

Les cinq DARKEST HOUR nous emmenaient encore dans un autre style avec leur MetalCore velu. Je ne suis pas très amateur de ce courant, mais ils cultivent un son plus lourd et ont conservé d'At the Gates l'équilibre entre mélodie et bourrinage. Si bien que le temps ne semblait pas long au fil des titres. Serrés sur la petite scène en coin, les Washingtoniens ont des dégaines et l'aisance typique des groupes qui ont une certaine expérience, les t-shirts assez sobres au stand confirmant cette appartenance à l'ancienne école, à rebours des coupes courtes et des accessoires nombreux et multicolores souvent pratiqués dans cette scène. Dans le tas, une reprise expliquée de "Nazi Punks Fuck Off" plus directe encore tranchait dans l'enchaînement tant les styles sont éloignés, et sonnait un peu trop propre (pas castrée quand même). La fosse apprécia ce répertoire assez rapide et susceptible d'emballer, le temps d'un pogo, les fans d'extrême aux côtés du cœur de cible de ce genre de groupes. Sans être conquis j'ai vu pire, je reconnais.

Comme Cephalic, j'avais déjà croisé HAVOK au Korigan, il y a moins longtemps, parmi plusieurs groupes du même tonneau emmenés dans les bagages de Suffocation (!). Ce n'est pas franchement ma formation préférée dans la vague Néo-Thrash. Après de longues balances, le cri de guerre déjà utilisé l'autre fois parut toujours autant incongru : "It's time to rock n' roool !" en parlant de Thrash, ça ne colle pas. Au cours du set le plus long de la soirée, les passages rapides donnaient de bonnes montées malgré le chant de David Sanchez bien mixé en avant, qui rappelait celui de Matt Harvey, potable mais pas fascinant dans la durée. Les gimmicks de batterie réguliers ne font pas très Metal non plus. Le bassiste était celui de Cephalic Carnage (les deux groupes sont de la même ville, Denver) et utilisait cette fois un instrument avec des diodes vertes entre les frettes. Au fil des titres, une certaine parenté avec le Punk HC Crossover à roulettes se laissait voir, un je ne sais quoi entre ces rythmiques au galop, ces quelques chœurs, et une attitude de braves jeunes américains qui font du bruit et un peu de spectacle pas bien méchant… La majorité du public n'en avait cure et profitait d'une musique incontestablement efficace au-delà des réserves que je peux émettre. Un rappel de quatre titres fut accordé à un public largement conquis, le mosh-pit en première ligne. La reprise de "TNT" pouvait surprendre, mais en disait long encore sur les repères réels du groupe avant de finir sur des titres bien à eux malgré quelques défections dans les derniers rangs.

Sans être le concert de l'année, les petits regrets accumulés n'ont pas empêché de profiter de quatre groupes de bon niveau.

jeudi 3 mai 2018

Machine Head Bikini Toulouse 9 avril 2018

La date avait été réservée longtemps à l'avance, bien avant la sortie de l'album, et pour cette fois à Toulouse plutôt qu'à Marseille pour ne pas trop flinguer un début de semaine. Et après tout, je gardai un excellent souvenir du concert au Bikini virtuel de 2004, près de là ; comme du dernier il y a deux ans sur la tournée anniversaire à Nîmes. Mais entretemps sortit l'album dont je frémis encore d'épouvante… Puis, en découvrant quelques jours avant que ce serait encore un set rallongé sans première partie le moral remontait un peu, on pouvait espérer assez de bons moments. Je suis franchement bon vieux client des Oaklanders, que je suis depuis presque le début : j'apprécie même les albums accrochant la vague Néo, et une partie de ceux de la période actuelle. Étant entendu que je n'attends pas d'un tel groupe les mêmes choses que pour de l'extrême.

Ce soir nous venions nous gaver de Metal pour les masses, aux côtés de gens de tous âges et de multiples horizons de la scène, du vieux fan de Heavy ridé aux rares cheveux longs à l'étudiant tatoué et percé sponsorisé par Hyraw. En arrivant à l'heure dans le vaste Bikini, on avait le temps de bien se placer en bonne compagnie et de s'en jeter une, vu qu'il n'y aurait pas de pause. Et que peu à peu, il s'avérait que ce serait certainement complet. La sono crachait les vieux classiques et laissait le temps de remarquer que la scène était décorée de grandes toiles sur les trois côtés, figurant des murs blancs maculés de sang frais dans la ligne de l'album.

Enfin quand neuf heures sonnèrent l'obscurité se fit, les premiers accords de l'introduction d"Imperium" provoquèrent la clameur et MACHINE HEAD se présenta dans la fumée, une fois encore sur ce titre emblématique de sa renaissance, rappelant notamment le concert à la salle des fêtes voisine il y a quatorze ans. Comme pour balayer les questions, suivit aussitôt le premier extrait du nouvel album par son ouverture, qui a au moins l'avantage de ne pas laisser le tempo ramollir. Le rendu n'était pas encore parfait du fait que les vocaux de Robb Flynn sortaient bien mal en dépit de son engagement inusable. La suite, reprenant encore un titre introductif puis un classique de "the Blackening" permit de régler le son… et de laisser comprendre que les Californiens ne venaient finalement pas en priorité pour promouvoir leur dernier opus, mais combler à nouveau leurs fans européens par un parcours approfondi de leur discographie. Une grande fosse se formait déjà à plusieurs reprises au cœur d'une assistance compacte qui répondait comme une meute excitée mais docile aux exhortations de Flynn, très roué dans cet exercice mais impressionné par la double montée sur épaule de fans sur sa gauche. Pendant ce temps, quelques enfants flottaient sur la foule (les oreilles prises dans de gros casques). Deux morceaux tirés des anciens albums Néo prouvèrent leur efficacité, surtout le premier qui est devenu un autre classique de live remportant à nouveau un franc succès. Sur son côté, Jared Mc Eachern envoyait sa chevelure de jeune fille voler à tous les vents.
C'est Phil Demmel qui s'offrit le premier intermède solo, plein de pompes et pas franchement impressionnant techniquement, mais offrant une petite pause à ses compères. Ce qu'on retiendra surtout de lui plus largement, c'est sa forte complicité avec Flynn, visible tournée après tournée, et fondée sur une amitié antérieure au groupe. Cette faveur est bien méritée, car c'est lui qui assure les riffs quand le boss gesticule et se prend les doigts dans les cordes de ses flying v.
D'ailleurs pour la reprise, le patron se présenta seul avec une seconde guitare sèche en bandoulière pour entamer un long speech à sa manière agrémenté des premières notes de "Darkness Within", autre morceau devenu incontournable au fil des tournées. Finalement le show ressemblait bien au DVD bonus de "Catharsis". Le titre éponyme ouvrit ensuite l'enchaînement entre titres récents assez faibles et classiques redoutables, avec son intro vaguement dubstep (il y en eut d'autres greffées à d'anciens morceaux qui n'y gagnent rien) et son refrain trop basique. Vous me direz que le vieux pastiche de Korn qui succédait n'était guère mieux, mais il emballa bien la foule et de toute façon je vous rappelle que je garde une certaine tendresse pour cette époque, moi. Et puis l'arrivée d'un premier extrait de la période Thrashcore, le marteau de dix tonnes toujours imparable dès son riff d'ouverture massif et fédérateur, nous mettra d'accord. Par rapport à certaines époques, le père Flynn abuse moins des battements de main mais ouvre grand les bras, et j'ai enfin compris pourquoi il ne perdait pas son mediator : il est fixé au majeur, qu'il ne déploie jamais complètement.
Le premier moment de vrai décrochage général vint avec l'affreux single de 2016 à la niaiserie poisseuse. C'est le genre d'errements dont sont capables les gens trop bien dans leurs pompes, comme l'est Robb Flynn depuis une quinzaine d'années qu'il a réussi à réaliser ses rêves de jeunesse. Une grande gueule agaçante et attachante, volontiers fate, mais d'évidence sincère quand il s'intéresse à la gamine juchée sur les épaules de son père pour son premier concert. Les bons titres effaçant les purges, ''Locust" suivit comme pour me ramener. Au milieu de ces va-et-vient s'intercala le second solo accordé à l'un des employés seniors : Dave Mc Clain se montra d'ailleurs beaucoup plus brillant dans cet exercice, réalisant des choses difficiles sur un temps plus long et captivant tout le monde. Qu'il est loin le temps où l'ancien Sacred Reich se contentait d'exécuter au mieux quelques galopades propres ! "Bulldozer", représentant habituel d'un album exagérément décrié, fit brièvement parler son agressivité avant l'un des titres les plus potables des dernières années…. Et enfin, pour clore la part principale du programme, arriva l'ultra-attendu dont on prétendait il y a quelques semaines qu'on ne voulait plus le jouer, ce "Davidian" balancé au poil et sans demi-mesures pour la plus grande joie générale.
Dans un set aussi long, la fatigue est le grand piège tendu pour réussir le rappel. Le nouvel extrait quasi acoustique du dernier album avait l'avantage d'un redécollage en douceur, malgré sa vacuité. Surtout qu'encore une fois était déterré derrière mon "Elegy" adoré, l'un de mes perles secondaires favorites comme nous en avons tous dans les discographies fournies. Plus loin vinrent "Aesthetics of Hate" dédié comme toujours un peu lourdement à la mémoire de Dimebag Darrell, puis encore un "Block" terrible, exhumé comme il y a quinze ans, avec son riff mortel et son refrain apparemment méconnu que Flynn dût rappeler aux fans pour que le mouvement des doigts d'honneur prenne un peu. Sans doute l'assistance est-elle trop jeune maintenant en moyenne pour connaître jusqu'au dernier titre du premier album. D'ailleurs, le sondage rituel à main levée montrait une grande part de gens qui venaient pour la première fois, alors même que le groupe était passé assez récemment. Enfin bien sûr, pour terminer en apothéose était servi "Halo", considéré par tant de gens comme le titre Metal ultime de sa décennie, avec la pluie de papillotes.

Le show s'acheva comme de coutume par le jet de baguettes de Mc Clain et distribution de mediators, la photo, un salut et les applaudissements au micro de Flynn restant seul sur scène pour les ultimes instants. Après 2 h 40 de show j'étais vanné mais bien mieux satisfait que ce que je craignais. Je ne connais guère d'autres formations qui s'offrent aussi longuement, en ne reniant aucune de leurs œuvres. Certes les gimmicks se répètent mais Robb Flynn et son orchestre sont incontestablement devenus depuis quelques années, euh… une grosse machine… l'une des plus fédératrices qui nous restent du siècle dernier, pour avoir réussi à toucher plusieurs générations, à cause et malgré un souci évident de coller toujours à la tendance du moment.

En partant, un coup d'œil au merch' confirmait que l'offre était correcte, même si je n'avais pas du tout l'idée de prendre quoi que ce soit en plus des nombreux flyers distribués. En allant retrouver ma tire essorée par la pluie tombée pendant ce temps, je me disais qu'il va devenir à long terme de plus en plus difficile de vivre des concerts de Metal de cette ampleur.

Imperium/ Volatile/ Now we Die/ Beautiful Mourning/ The Blood, the Sweat, the Tears/ Crashing Around You/ Seasons Wither/ Solo de Demmel/ Darkness Within/ Catharsis/ From this Day/ Ten Ton Hammer/ Is There Anybody Out There ? / Locust/ Bastards/ Solo de McClain/ Bulldozer/ Killers & Kings/ Davidian/
Behind the Mask/ Elegy/ Triple Beam/ Aesthetics of Hate/ Game Over/ Block/ Halo