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samedi 3 septembre 2016

Disgorge (Mex) Inhume TAF Saint Jean de Védas 3 novembre 2008

En ce lundi brutal c'est une chambrée moyenne qui s'est rassemblée.

GRIMNESS 69 est le quintet de Brutal Death qui lança la boucherie. L'expérience encore faible se sent dans les pauses qui ont l'air de gros blancs ou les gimmicks excessifs, clichesques (voire un peu débilous) du chanteur. Il y a pourtant de l'ambition visible avec cette basse à six cordes, et surtout la volonté que l'on devine pour le batteur qui est unijambiste ! Le groupe joue à peu près ensemble, malgré un problème avec la deuxième guitare qui est restée étouffée pendant la moitié du set, donnant l'impression d'un manque de puissance sur les premiers titres. C'est essentiellement le batteur qui tire le collectif (chapeau au regard de son handicap), la basse étant sous-employée et les compos sans surprises à part deux breaks de basse étranges. C'est très perfectible mais correct pour ouvrir un concert de Death UG.

Les Néerlandais d'INHUME n'ont qu'un seul guitariste et deux chanteurs (celui qui a des cheveux et celui qui n'en a pas, celui qui parle un peu français et celui qui n'essaye même pas). Il n'y a qu'un seul guitariste mais il suffit amplement, car la rigueur de la section rythmique confère à leur Goregrind une puissance de feu ravageuse, en étant évidemment mieux carrés. C'est là qu'a réellement commencé un pogo assez violent – un jour un crâne va exploser avec ce pilier au milieu. Leur répertoire est très classique pour ce style. Ils sont devenus une valeur sûre au fil du temps, avec une bonne discographie qui leur donne une palette étendue de titres de longueur variable, ayant souvent un petit détail accrocheur comme cette rythmique galopante invitant au circle pit, certains morceaux particulièrement réclamés faisant figure de classiques. Je crois que je les avais déjà vu il y a six ans avec Dying Fetus à Perpignan et un seul chanteur, ils ont bien taillé leur chemin par rapport à mes souvenirs.

DISGORGE se présenta enfin avec une intro genre BO angoissante (à la Hocico, voire !) avant d'envoyer son Brutal Death de haute volée. Le son était bon mais sentait un peu trop le synthétique jusqu'à ce que la double grosse caisse soit mixée à un volume plus normal et arrête de tout écraser. Les vocaux d'outre-tombe du guitariste-chanteur sont favorisés par le placement du micro très bas sur le pied, ce qui l'oblige à se tenir les jambes écartées et la tête en avant, dégageant ainsi son diaphragme. Les annonces de titres, paradoxalement, étaient vociférées en chant aigu et imbitable ! Le propos est très hermétique mais heureusement pas aussi lassant que chez d'autres. D'habitude on sent quand même le temps passer avec ce genre mais là, aucun souci. Surpuissant, le quartet joue très précisément ce qui n'est pas assez exploité sans doute. Il y a toujours un break de batterie (surprenant à l'entame du deuxième titre), un final enlevé, un bref passage en solo ou le plus souvent sur un rythme plus ralenti pour venir rompre toute monotonie, sans pour autant relâcher la tension. La reprise de Grave (référence inattendue) contribua à aérer un peu le propos malgré l'adaptation de ce titre de Death suédois au style propre aux Mexicains.

Bref, un bon concert où la complicité entre les trois groupes était très sensible.

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