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mardi 6 septembre 2016

Dying Fetus TAF Saint Jean de Védas 16 juin 2008

Le Hellfest c'est loin, mais l'existence d'un gros festival en France a pour effet secondaire de favoriser le passage de bonnes tournées dans tout le pays autour de cette période de l'année. L'affiche de ce soir en est un bon exemple. En plus, fait rarissime, elle réunissait sur l'affiche deux groupes dont je suis fan. Alors déjà que lorsqu'il y en a un je suis tout excité, ce soir, j'étais au taquet !  Pour l'anecdote, je venais avec un ami qui débarquait du TGV car il était allé voir Ministry la veille à Paris ! Hélas, au final il n'y avait que la tête d'affiche. Le groupe Marseillais annoncé en ouverture serait parti trop tard de sa base, et The Grieving Process avait préféré partir outre-Manche afin de ne pas finir dans le rouge, quelque chose comme ça. Bien dommage …

Il n'y avait donc que DYING FETUS à voir ce soir, pour ma part c'était la troisième fois. La – désormais familière – Secret Place est une petite salle idéale pour le Metal Extrême le même format que le Crockmore de Perpignan où je les avais vu il y a cinq et six ans. Il y a encore eu des changements au line-up puisque cette fois DxFx se présente sous la formule du trio, sans Mike Kimball comme seconde guitare. Le set commença avec "Schematics" puis enchaîne avec deux titres récents. Il alternera des titres de "War of Attrition" et des classiques à la pelle : "Blunt Force Trauma", "Raped on the Altar", "Killing on Adrenaline", "Kill your Mother / Rape your Dog", "Praise the Lord", "Pissing in the Mainstream", "Grotesque Impalement" et j'en passe ! Les morceaux tirés du premier album ou des minis antérieurs sont nommément dédicacés aux vieux fans. Les temps morts furent rares malgré la mutation de la salle en véritable étuve. Je n'ai pas passé beaucoup de temps à regarder les musiciens, j'étais plutôt occupé à envoyer ma tête dans tous les sens sous le souffle des décibels. De plus, la scène n'est pas surélevée. Cependant, la maîtrise technique est saisissante. Duane Timeline tapote nonchalamment sur un set de batterie très réduit mais n'oublie aucune note, ne manque jamais un break et transpire à peine. L'inusable Gallagher est seul à la guitare, il n'a pas de seconde couche rythmique derrière lui lorsqu'il joue les quelques solos ou les ponts en lead qui sont fréquents sur le dernier album. Le bassiste assure les vocaux plus clairs, avec aisance même si le contraste qu'apportait Jason Netherton en son temps était plus intéressant. Si les compos sont lisibles, elles groovent et ne sont certainement pas insipides. Le pogo a démarré très vite, et les nombreuses filles présentes (peut-être un tiers de l'assistance ! impensable il y a quelques années !) n'étaient pas les dernières à headbanger. Pas de circle pit malgré l'invitation de Gallagher, mais c'est normal avec ce poteau près de la scène. Le son était parfait comme toujours.
Selon la mode américaine, il n'y a pas eu de vrai rappel : le dernier morceau fut annoncé mais deux autres ont été joués à la suite en suivant. Le carnage cessait dans un halo de sueur après une heure et quart pile, et on ne peut pas dire que DxFx ait molli avec les années et les pépins. La motivation du père Gallagher malgré les innombrables défections est payante : DxFx est devenu une institution du Death Metal, une référence intacte et non plus un meneur de la nouvelle vague ouverte sur le Grind et le HardCore comme c'était le cas lors de nos précédentes rencontres.

Il était alors temps de rentrer sous un orage torrentiel, vraie douche naturelle pas forcément désagréable à la sortie d'un tel massacre – j'étais en nage. Et en plus le nettoyage du véhicule était offert aux spectateurs pendant le concert ! Sérieusement, c'était un peu court à cause des défections, mais mortel !

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