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jeudi 15 septembre 2016

Goryptic Fleshdoll Infest TAF Saint Jean de Védas 1er novembre 2007

Retour à la fameuse "Secret Place" pour un autre concert organisé dans les locaux de la TAF par l'association Metal Command qui se consacre depuis quelques mois à l'organisation de concerts UG sur Montpellier. Ambiance cheveux longs, t-shirts, patches, les cornes bien en l'air et du vieil Exodus pour meubler l'attente. Le public était bien jeune, il y avait pas mal de lycéens ou de jeunes étudiants ce qui fait très plaisir ; j'y ai fait une paire de rencontres inattendues.

Les hostilités commencent avec un groupe local que j'aime bien, COMBUSTION SPONTANÉE. Ce quintet propose un Black aux riffs épiques, sous la nette influence du Thrash années 80. C'est accrocheur mais il n'y a pas de concept particulièrement typé derrière. Pas de warpaints, pas de sang ni de croix retournées, le bassiste est même en sweat-shirt rouge et baskets. C'est du Black violent mais non haineux. Les deux grosses guitares donnent un son identifiable et propre. Le travail rigoureux du batteur assure une interprétation carrée, le chant partant parfois dans les graves est bon. Les titres sont parfois un peu longs mais c'est prévisible dans ce style épique. On n'est quand même pas dans des plans alambiqués et encore moins les intros interminables, ce souffle belliqueux caractérise la tonalité des riffs qui rappelle l'esprit Black-Thrash du courant War-Metal. La première démo est épuisée, mais Combustion est clairement prêt à remettre ça et à s'exporter.

INFEST justement est un quartet qui tourne loin de chez lui, à Bayonne. Il n'y a qu'une seule guitare, c'est-à-dire pas de solis et un son plus équilibré, laissant de l'espace à la section rythmique. Infest joue plus sur l'énergie que la puissance, pour tout dire. Concrètement, cela donne un Death brutal assez Grind avec quelques intros de films. Cette fureur rappelle les premiers Kronos ou mieux encore les passages de Dying Fetus au chant aigu et blast, voire Blockheads pour la domination de la batterie. Pour une fois, le sympathique chanteur growle sans trucage ce qui renforce la sincérité, le côté direct et naturel de l'ensemble. D'ailleurs, les quatre gascons jouent bien mais ne sont pas complètement carrés. Il y a eu un wall of death, féroce comme un encierro. Enfin, cela s'est fini sur une reprise finale d'un groupe de Rock Basque bien éloigné de ce qu'on appelle habituellement sous ce terme, totalement Grind et n'ayant guère que la langue en commun avec Negu Gorriak !

Retour à la formule quintet avec les Toulousains de FLESHDOLL, dont le chanteur devrait figurer au Hall of Fame puisqu'il portait un t-shirt de VS ! De son côté, l'un des guitaristes est un vrai sosie de Finau Maka avec un sweat Lividity. Eux proposent un Death brutal classique quelque part entre Cannibal, Suffocation et le Death Evil. En fait, ils me faisaient penser à un Benighted qui emprunterait régulièrement la texture plus lugubre d'Immolation, Incantation et autres, comme cherche à le faire Deeds of Flesh. Hélas, la performance a été gâchée par un grésillement qui revenait à chaque mesure dans les enceintes. Le répertoire de Fleshdoll est également très direct bien que plus lourd, une reprise de Morbid Angel (vous savez, ce titre de l'album "C" avec ce riff inoubliable…) permettait de faire la différence sur cette approche plus rentre-dedans de leurs titres originaux. Une autre reprise finale de Motorhead (Orgasmatron) provoqua un beau chaos jusque sur la scène.

GORYPTIC était enfin la tête d'affiche. Le public fatigué est alors en partie disparu, moi-même commençait à être bien vanné et surtout, je savais que je n'accrochais pas à leurs morceaux que je connaissais. Mais ils ont tout fait pour éviter que ça ne retombe et ils y sont assez bien arrivés. Le son était pourtant moins bon et ils n'avaient qu'une seule guitare également. Tout en restant dans la voie d'un Death brutal et moderne, leurs morceaux se sont montrés différents de ceux des groupes précédents. Ils présentent des riffs et des ponts plus complexes qui les rendent plus surprenants et moins directs. Mais il s'agit d'un groupe très jeune, qui a encore une bonne marge d'évolution devant lui. On a eu une reprise d'Inhumate pendant le rappel, pendant laquelle le chanteur s'est payé un slam en miniature.

Une soirée bien brutale et UG comme on commence à en voir émerger grâce à Metal Command, qui nous a laissée sur les moignons.

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