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samedi 8 octobre 2016

Hypnosis Combustion Spontanée Montpellier 26 septembre 2006

La petite salle à l'étage d'un Pub à bières sur fond de Rock comme des centaines d'autres, un concert à 3 € qui démarre avec une heure de retard le temps que les gens arrivent… vous voyez le style.

On démarre avec EVIL COUNTRY JACK qui se produit régulièrement sur la ville. Cette fois ils ont laissé les déguisements à la penderie. Le quintet semble lentement confirmer sa progression. Le groupe a un style assez particulier mais facilement identifiable, il joue un Black norvégien plus ou moins fréquemment coupé de plans jazz qui swingue, quelques plans Death ou des riffs assez Thrash. Ce style déjanté et potache fait penser à Carnival in Coal ou surtout GTI, il est renforcé par l'attitude décontractée et rigolarde des membres qui ont donné des titres comiques à leurs morceaux. On est loin des warpaints. Tout cela est assez amusant mais on regrette que ce grand écart vienne rompre le charme des parties Black qui sont carrées et joliment agressives, je doute que ces contre-pieds passent aussi aisément en écoute à domicile. Heureusement, le côté pitre tend peu à peu à s'effacer au long du set et au fil des performances ; et on va en reparler dans deux minutes…

"C'est à Ba Ba…". HYPNOSIS est parvenu à une certaine notoriété à force d'enregistrer et de tourner, les voici revenus chez nous pour défendre leur nouvel album. J'ai toujours apprécié leur engagement dans le créneau énorme et pourtant délaissé du Death Symphonique. À l'inverse du précédent groupe, l'idéal est de connaître à l'avance les titres pour mieux rentrer dedans car ils sont exigeants, toutefois une écoute soutenue vaut le coup. Leur son n'a jamais été surpuissant mais il est propre, les compos sont excellentes et l'emploi d'une BAR ne choque pas l'oreille. Ça s'accorde même pas mal avec les arrangements Cyber-Prog dont les plus Electroïdes donnent des enchaînements qui se rapprochent de ce qu'a pu faire Diablerie. Le chant féminin sonne pas mal comme celui de Leiden mais les mélodies en sont loin. Les Bayonnais peuvent s'appuyer sur une certaine expérience de la scène et leurs titres complexes, ciselés et futuristes emballent l'assistance avec même pogo sur le dernier titre.

La soirée allait se terminer avec COMBUSTION SPONTANÉE. Normalement les visiteurs auraient pu prétendre à la tête d'affiche mais comme Combustion partage son bassiste et l'un de ses guitaristes avec Evil Country Jack cet ordre de passage s'expliquait. Vous pouvez vous reporter à la chronique de leur toute dernière production sur le site pour vous faire une idée, mais en tout cas ils nous ont tués jusqu'au dernier. Le groupe est estampillé Death mais j'ai été surtout frappé par la facette Black qui m’a l’air quand même dominante, on peut rapprocher de Zyklon. L'humour n'a plus droit de cité qu'entre les titres, ou à la limite sur l'intro du concert tellement elle est bateau que ça ne peut être que voulu. Sur l'essentiel c'est un Black coupé de Death et employant occasionnellement quelques riffs Thrash. C’est beaucoup plus puissant, violent que la mixture semblable donnée en début de soirée par Evil Country même si la recette est assez semblable. Impeccablement carré, sans aucune prétention à l'attitude qui pourrait détourner l'attention auditive, ce sont des titres relativement longs qui portent un déchaînement sous contrôle plutôt que l'expression de pulsions macabres. La qualité du son (pour un cadre de ce type) et le chant sont pour beaucoup dans cette impression. Après avoir chaleureusement acclamé le combo entre les titres on a réclamé la reprise de "Transylvanian Hunger" et je crois bien que c'est elle qui fut jouée pour nous achever (je ne suis pas certain de l'avoir reconnue faute de m'en rappeler ou de pouvoir vérifier ensuite). Moi je dis : y’a potentiel !

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