GOJIRA vint ensuite. Pas la peine de trop s'étendre puisqu'on est sur la fin de la tournée et que tout le monde a vu… Et pourtant il y a eu des nouveautés par rapport au mois dernier à Toulouse. Le son était très similaire, juste comme il faut, pas trop poussé. Le programme tournait autour des mêmes morceaux mais il y a eu quelques modifications dans l'ordre (Flying Whales dédicacé à "la secte" est venu plus tôt, par exemple) et le set a été écourté. En refaisant mes comptes il manque au moins deux titres. Le public était nettement plus expansif qu'à Ramonville mais il faut dire que cette fois la température ambiante était tout à fait supportable, et ça joue. Le groupe est toujours autant bien en place (Gojira c'est aussi une grande rigueur technique), Jean-Michel est particulièrement joisse. Encore deux brillants soli de batterie en intros de titres… On sent bien un petit clivage entre l'accueil des titres anciens et ceux du dernier album mais ces derniers sont chaleureusement envie. La première grosse nouveauté était ce mur d'images sobre, tout en noir et blanc mais très pertinent. Il était inspiré par les pages intérieures des jaquettes des différents albums selon les titres interprétés. Et c'est important parce que derrière l'écrasement des riffs cela rappelait une certaine profondeur à laquelle les Landais prétendent. On a donc eu les croquis à la Léonard de Vinci (d'ailleurs Mario le bûcheron portait un t-shirt Leonardo et ce n'est pas du tout un hasard sinon une clef de l'univers de Gojira) et les dessins de baleine ou dragon, les clichés forestiers à la "The Link"… et le clip intégral de "Love" projeté pendant que le titre était joué ! Seconde originalité : le rappel s'est ouvert sur "Bleeding", titre issu de la mythique démo "Possessed" du temps de Godzilla ! La différence de style était très sensible, des riffs plus orthodoxes, plus complexes mais prenants, l'effet de surprise était complètement gagnant (n'est-ce pas Furious slammant sur ce titre…). C'est que maintenant Gojira a une certaine histoire derrière et nous fait le coup de ressortir les vieilleries mythiques pour les fans de la première heure... Enfin clôture sur "Lizard Skin". Gojira a été très chaudement acclamé à de nombreuses reprises, concert limite triomphal, à très bientôt j'espère… Fort intéressant de voir un combo de cette envergure évoluer à quelques semaines de distance sur une même tournée ; les nouveautés compensant l'amputation de la set list.
Après un long intermède s'est présenté WATCHA… Et je vous avoue que de toute façon j'ai une sainte horreur depuis longtemps de ce groupe qui rassemble presque tout ce qui m'horripile depuis trop longtemps dans la scène française. La formation ne s'est pas dégonflée, elle est bien en place. Mais plutôt que de rester à dauber au bar et vous saouler ici de méchancetés gratuites, j'ai préféré suivre des amis dîner au resto japonais. On a pas été les seuls à mettre les bouts dès les premiers morceaux, au demeurant, même si devant le public y était.
Maintenant, c'est le grand désert métallique sur Montpellier et la région. J'ai pas vu Olivier… J'ai aperçu Buffet à photographier ou à danser le Rock sur Watcha en partant !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire