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lundi 17 octobre 2016

pas Kill the Thrill Binaire Peanuts Montpellier 5 février 2006

… Ou l'histoire d'un non-concert. Un petit public de vieux fans s'était rassemblé en ce dimanche soir glacial dans le Bar le Peanuts, sous la préfecture. La première partie était assurée par BINAIRE, un duo où les deux membres assurent autant la guitare que le chant, sous le martèlement d'une boîte à rythmes assassine. Cela nous donne une espèce de Punk-Industriel minimaliste, structuré par ce pilonnage obsédant des rythmiques ressemblant à un métronome impitoyable jouant sur différentes sonorités sèches comme un fouet sur la peau. Le son des grattes, assez propre et lui aussi bien sec, n'était pas constamment saturé et c'est là que les principales variations étaient sensibles. Il y avait un petit côté noisy habillant des vocaux aigus, parfois un peu faibles quant au membre de droite qui intervenait moins souvent.  Interprétés presque sans temps mort, les titres imposent leur efficacité lancinante et acharnée, les derniers titres épousant des rythmiques plus relâchées.

KILL THE THRILL ne put quasiment pas jouer. Dès le premier titre, il fallut interrompre sur injonction policière rapport au bruit, alors que nous étions dans une cave et que le son montait très facilement à 65 décibels rien que par le brouhaha, et qu'avec les amplis on dépassait les 80 db fatidiques. Après de premiers pourparlers, les Marseillais entamèrent le second titre de leur Indus pur jus, fine et propre… et durent s'arrêter définitivement un peu avant son terme, cette fois sur ordre du patron craignant la fermeture administrative en cas de second passage de la patrouille. Du jamais vu. Ambiance dégoûtée surtout chez les musiciens (tu parles !) malgré la compréhension envers le personnel penaud et la sympathie de l'assistance qui n'en tint pas rigueur aux Phocéens. Ils ont promis de revenir.
Mieux vaut en rire, jaune.

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