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lundi 29 août 2016

Monarch Pord Grandizer Mojomatic Montpellier 6 novembre 2009

Il y avait une bonne chambrée dans la cave du Mojomatic pour le retour de Monarch deux ans après un précédent concert au même endroit en plein été, qui avait bien moins drainé. L'occasion de revoir pas mal de monde et de profiter, pour l'ensemble des groupes de l'excellent son maison (sous réserve des petits pépins évoqués plus loin).

GRANDIZER était le premier groupe local en ouverture. C'est un trio dont l'inspiration tient en un nom : Neurosis. La ressemblance est très recherchée, n'empêche. Les quelques intros, les riffs comme le chant s'efforcent d'y coller. Oh, bien sûr, les compositions sont moins complexes mais les passages répétitifs ne font pas plus redondants que chez leurs maîtres. La basse (tenue par un membre de Horse Gives Birth to Fly) est mixée avantageusement et place des contrepoints bien distincts sur des riffs typiques mais justes. Le propos est plus modeste que les vieux Dirge, mais le résultat est bon et devrait intéresser les fans du genre.

PORD est un autre trio qui tourne depuis plus longtemps sur le Clapas, mais qu'on pourrait également rapprocher d'une influence évidente : Tantrum. Nous étions donc dans le HC Noise retenu. C'était le groupe le plus agressif de la soirée, bien que ce fut moins explosif que Pay Day l'autre soir. Comme les demi-dieux du Noise local, ils ont une approche plus lourde, aux sonorités vrombissantes, au chant sec, où la basse prend les commandes des compos. Celles-ci rendent des atmosphères plus sombres que barrées. Hélas, des problèmes au micro du chant ont gâché les premiers titres. Peu importe, le set est vite passé.

MONARCH. On sort de l'ambiance encore assez joyeuse et conviviale de la soirée pour apercevoir la fin du monde. Le quartet bayonnais fait du Drone, accessible à partir du Sludge comme du Doom, et n'a joué qu'un seul long titre. Leur musique s'installa très lentement, la guitare accordée hyper bas et le pied sur la pédale. Même si les notes sont espacées, ils jouent très synchrones, les yeux dans les yeux. Les vocalises de la chanteuse se glissèrent peu à peu, enrobés d'une forte réverbération qui l'a obligée à lutter contre quelques larsens.
Progressivement, ces mantras se font de plus en plus fréquents et mixés plus forts, ils deviennent de véritables cris de terreur. L'effet était simple mais percutant. Alors la guitare s'affirma à son tour pour poser enfin un vrai riff, puis la basse enchaîna sur un ton très alourdi, fuzzante, qui a fait fuir les gens sans protections auditives – mais un bon nombre étaient déjà partis. Il fallut même écourter le set à la demande du staff du bar.

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