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mercredi 10 août 2016

The Arrs Ananta Antirouille Montpellier 24 septembre 2010

Pas facile d'enchaîner les concerts mais ce soir c'était très facile parce que la salle est quasiment en face de chez moi et non pas à 150 bornes !

L'Antirouille était assez garnie dès que les Lyonnais de NEUROLEPTIA ont ouvert le bal. Ils sont jeunes et comme l'annoncent leurs t-shirts ils font du Deathcore dans le vent avec énormément de ponts et passages en sweeps. Le bassiste de typé polynésien en tongs et marcel faisait décalé par rapport au quatre autres, plus fluets. Neuroleptia joue pas mal une musique archi-entendue en ce moment, ils ont un EP et des compos pas encore sorties mais qui ont été jouées pour nous. Ces titres ressemblent encore beaucoup à des ébauches emboîtées, mais ce style est tellement codifié que c'est rarement autre chose. Un set pas inoubliable mais correctement rendu.


ANANTA était le groupe local de la soirée. Même s'ils se sont exportés au point d'être certainement (avec Eyeless) l'un des groupes montpelliérains les plus connus, on ne les voit pas tous les trois jours par ici, moi-même j'attendais l'occasion favorable depuis longtemps. En tout cas le port du crâne rasé semble obligatoire chez eux ! L'expérience acquise par le sextet les met à un niveau quasi professionnel. Le son était très bon, à une grosse réserve près concernant la caisse claire qui tintait comme du contreplaqué fin. Le groupe joue impeccablement son Métal mélodique aux influences limpides : Soilwork, Disharmonia Mundi, Meshuggah, Devin Townsend, Sybreed voire Mnemic moins le côté Pop. Selon les titres, c'est l'aspect mélodique ou les rythmiques brisées qui dominent. Le chanteur a eu un peu de mal sur les passages en clair mais il s'accroche et ça passe. Le synthé apporte une touche futuriste sagement dosée.
Le spectacle a été un peu troublé par le stage-incrusting d'une femme visiblement déséquilibrée qui se faisait déjà beaucoup remarquer, sans gravité. Sur scène comme sur album, Ananta peut prétendre représenter dignement la France dans son créneau et se hisse sans problème au premier rang de la scène méridionale. Même crevé, même s'il manque la petite touche Poppy qui me ferait craquer dans ce genre, je suis très content de les avoir enfin vus.


Il a fallu un très long moment de ménage sur la scène pour que THE ARRS puissent s'installer. Eux, par contre, ont déjà joué plusieurs fois dans le secteur. Les Parisiens, en quelques années, ont su labourer le terrain pour asseoir leur position. Ils ont une expérience scénique encore plus forte et un propos plus énergique. Leur Metal teinté de HardCore fleure bon les années 90, le chant en français apportant une certaine originalité. Leur son est adapté pour donner toute la puissance voulue à leurs riffs hyper syncopés voire carrément plombés. Le public s'est joyeusement lâché (y'a eu quelques dégâts…), il y avait une ou deux personnes déguisées et certains autres connaissaient bien les paroles. Le chanteur est un vrai frontman sous ses vieux dreadlocks, qui sait comment parler à une fosse. On ne s'est donc pas ennuyé pendant une heure et quart.
Après, on n'est pas dupe du fait qu'on n'a fait que sauter et pogoter pendant tout ce temps sur presque un seul et même riff à peine réarrangé d'un titre à l'autre. N'empêche que c'était suffisamment bien joué et ravageur pour que, le temps d'un concert, on se laisse faire sans arrière-pensées.

Ce n'était évidemment pas un concert du même niveau que la veille, mais ça valait clairement le choc de traverser le trottoir, même pour comater pendant les pauses !

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