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jeudi 28 juillet 2016

Jucifer The Orange Man TheoryTAF Saint Jean de Védas 23 mai 2011

Catastrophe ! La voiture qui était à la révision ne sera pas prête avant demain ! Heureusement que mon père voulut bien me prêter la sienne… Mais cela faisait quand même bizarre d'aller à un concert de ce genre en Safrane. Le public était très maigre en arrivant, mais nous avons dû atteindre une petite quarantaine de gens au pic de la soirée, disséminés dans le patio de la Secret Place (bien agréable en ces premières chaleurs).

LAHIUS était le groupe local qui ouvrait le bal. C'est un trio avec deux guitares et sans basse, qui fait un Stoner Noisy comme les trois quarts des groupes Montpelliérains. N'étant pas encore des musiciens monstrueux, leurs titres sont simples et enfilent de nombreux ponts ingénieux mais encore bien convenus. Les passages lents sont difficiles et le public préfère la douceur du crépuscule dehors… D'autant qu'une corde cassée provoqua un long temps mort. Le dernier titre commença par un petit effet avant de dérouler comme les autres.

L'an dernier nous avons déjà vu THE ORANGE MAN THEORY en ouverture du colossal concert de 16, mais dans une autre salle et devant un public assez différent. En si peu de temps, il n'y a pas eu d'évolution. Ces quatre garçons Italiens envoient un Stoner rapide, Rock, sale, emballé et carré avec une seule guitare et un son un peu compressé. Nous étions plus chez Motorhead que chez Black Sabbath. Retapé par la bière offerte par le public, le petit chanteur a un chant éraillé qui domine des rythmes endiablés (mais qu'il est difficile de comprendre les Italiens qui parlent anglais !!!). À part une intro plus recueillie vers la fin, ce n'est pas très varié. Mais ça roule très bien, il suffit d'un break ou d'un léger changement. Quelques passages sont quasiment du blast. Même si ça remue allègrement, il y a un côté sombre qui se dégage de l'ensemble.
L'enchaînement sans temps mort de nombreux titres assez courts finit par convaincre une seconde fois.

JUCIFER s'est affirmé tout d'abord par un son énorme et très propre. C'est un duo originaire de Géorgie, du Deep South, rattachés au label Relapse. Ils sont mari et femme dans la vie, elle à la guitare, lui à la batterie (modeste), et se partagent le chant. Leur dégaine est typique des gens qui sont en permanence sur la route : barbu et collant de saleté pour lui, plumes dans les cheveux pour elle.
Dès le premier riff le groupe est comme en transe. C'est hyper lourd, il paraît que depuis l'extérieur on entendait comme sur album. Le batteur n'a pas besoin de développer un jeu compliqué mais il est tellement dedans qu'il est captivant, cassant ses baguettes ou tapant les peaux avec les poings par moments. Il y a eu un petit incident avec son siège, qu'il a fallu changer deux fois (je pense que le problème venait du tapis en fait). Mais quand il est parti remonté comme une pendule dans les arrières pour se chercher un tabouret, on au eu peur que ça finisse en queue de poisson. Cette péripétie a plus bouleversé l'ambiance que les quelques accélérations, laissant pour leurs frais les rares fanatiques de pogo égarés parmi nous ce soir. Les deux chants rauques n'étaient pas assez poussés.
Le public entra en scission, les uns s'en allant discrètement et les autres s'approchant de plus en plus. En clair, on adhérait ou pas à ce couple faisant l'amour par instruments interposés. Malgré l'absence de mots pour le public Français (étonnant pour un groupe qui a consacré un disque entier à un épisode de l'Histoire de France), le charisme de Jucifer est réel. Cette froideur était compensée par d'aimables remerciements en gestes et un petit rappel.

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