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lundi 11 juillet 2016

Napalm Death TAF Montpellier 4 septembre 2014

Le dernier passage de Napalm Death remontait à un an et demi, et ils ont fait trois autres concerts dans le Midi proche entretemps. Et pourtant l'affluence était satisfaisante ce soir, car c'est la réputation scénique qui fait cette forte demande au lieu qu'elle ne provoque la lassitude. Pour ma part c'était la sixième fois que j'allais voir les Anglais (seulement si j'ose dire par rapport à d'autres). Le merchandising était très maigre, trois t-shirts et c'était tout.

Comme en 2013, c'était EVIL COUNTRY JACK qui ouvrait. Depuis la dernière fois le groupe a annoncé qu'il renonçait aux influences Surf Music-Ennio Morricone-BO Tarantinesque, qui vont s'exprimer dans un projet parallèle maintenant, après des années de mélange.
L'identité du groupe évolue donc nettement. Le propos devient beaucoup moins original, mais gagne en efficacité. Place à un pur Thrash féroce mais substantiellement comique, volontiers mâtiné de blasts et parfois même de plans Black parodiques. Les riffs ne vont pas surprendre le Thrasher mais y'a de l'idée : les compositions ressemblent à quelque chose, l'expérience de jeu paye, c'est vraiment cohérent, le son et le chant étaient très corrects.
Mais chez lui, le groupe profite du déchaînement de la mosher-team, la bande des fanatiques du pit, qui mettent un aimable foutoir pas possible ("paquito !"), le succès était assuré d'avance. Nous passons un bon moment malgré la chaleur… j'aimerais voir comment le groupe s'exporterait sans les copains dans la fosse, car leur nouveau style rejoint parfaitement la vague Thrash qui déferle (on parlait de surf…). En attendant, sortons nous rafraîchir…


NAPALM DEATH a fait rentrer tout le monde dans la salle en quelques secondes, et attaqua pied au plancher un set assez dantesque. Si Mitch s'est coupé les cheveux, la légende tient une forme olympique et a haché menu tout le monde rien qu'avec les premiers titres. C'est incroyable de dégager encore autant de puissance et d'envie après une carrière pareille. Rien ne s'use : ni les speeches de Barney, ni les cris de Mitch, ni le feeling Punk que donne une seule guitare. Si le son était bon ce soir, je regrette le son de caisse claire façon boîte de conserve que Danny Herrera a adopté depuis un bon moment, même si ça passe moins mal chez Napalm en raison de ce fond Punk seconde génération qui est dans l'âme de ce mythe bien vivant.
Comme d'habitude, le set alterna ensuite des titres plus ou moins récents et déjà quelques anciens, avant de s'achever plus tard sur des morceaux vraiment historiques. La machine de destruction partit pourtant dans le décor avec "Breed to Breathe", lorsque la bandoulière de Mitch se cassa. L'occasion de voir que le groupe (enfin, Danny et Shane) ne gère pas trop les interludes inopinés. Les choix faits dans le vaste répertoire des vingt-cinq dernières années (!!!) démontrait sur scène la pertinence de donner à chaque titre un petit trait caractéristique, son riff inattendu, son break ravageur, son expérimentation raisonnable… Si le titre lent à la Swans et Killing Joke (influences revendiquées par Barney) passe bizarrement au beau milieu d'un set aussi velu, certains autres aussi jeunes que "On the Blink of Extinction" ou plusieurs extraits d'"Utilitarian" s'imposent à l'aise. "Necessary Evil" et son riff basique abrase jusqu'au fond du cervelet. La fosse s'est lâchée sévèrement à nouveau et le stage diving bon enfant était décidément trop tentant vue la configuration des lieux. Tandis qu'en bon Anglais, Barney s'excuse après avoir craché par terre !
Pour la fin, l'éternelle reprise de Dead Kennedys fait certes toujours son effet mais toutes les autres en stock gagneraient à être utilisées aussi… "Greed Killing" est l'un des meilleurs titres de la période groovy mais le voir surgir au milieu de l'apothéose au milieu des vrais classiques alors que d'autres albums plus intéressants sont laissés de côté, cela surprend. Le traditionnel et imparable "Siege of Power" vint enfin consumer l'énergie qui restait après un déchaînement qui restera, pour moi, l'un des meilleurs concerts de Napalm que j'aie pu voir. Mon piteux état de lendemain en témoignait !!! Et dire que je craignais d'être blasé après Brutal Truth !

Multinational Corporations/ Silence is Deafening/ Everyday Pox/ The Wolf I Feed/ Unchalleged Hate/ Suffer the Children/ When All is Said and Done/ Errors in the Signal/ Breed to Breathe/ Human Garbage/ Success ?/ On the Blink of Extinction/ Social Sterility/ Self-betrayal/ Protection Racket/ Taste the Poison/ Necessary Evil/ Mass Appeal Madness/ Scum/ Life ?/ Deceiver/ The Kill/ You Suffer/ Nazi Punks Fuck Off/ Greed Killing/ Siege of Power.

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