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vendredi 22 juillet 2016

Pay Day Öfö Am Mojomatic 6 décembre 2012

Pour trois soirs d'affilée l'un de nos groupes cultes fait une mini-tournée des scènes bars du côté nord de la vieille ville… Après réflexion nous nous sommes dit qu'à choisir, le premier était le plus prometteur. Direction donc vers le Mojomatic à travers le froid. Le bar a refait sa décoration à la rentrée mais l'esprit n'a pas bougé. Comme c'était gratuit, il y avait du monde (c'est bien les concerts pour tous…) et la cave était pleine, on retrouve des gens dont au moins un qui était aussi à Obituary à Paris quatre jours avant !!!

ÖFÔ AM est un trio Stoner instrumental (après avoir essayé le chant), typique de la scène languedocienne, qui s'est vite fait connaître en passant par le HellFest et un split avec Karma to Burn. Grâce à un son excellent, très propre et assez Metal, ils nous ont emballés sans mal. C'est très carré, la basse groove sans écraser la guitare et les compositions sont travaillées. On est au-delà du simple collage de riffs et cela fait la différence en donnant une particularité à chaque titre. Quitte par exemple à briser ses propres règles en introduisant quelques vocaux en onomatopée sur un titre, de façon pertinente en plus. Ceci dit c'est du Stoner pur et dur, avec la forte influence de grands classiques des années 70 comme Purple, Sab', un peu Mötörhead quand ça s'excite (et donc pas uniquement pour les trémas). C'est idéal pour se bouger après une journée de bureau, et très proche de Karma to Burn, logiquement.

PAY DAY n'existe que depuis quelques années mais ce supergroupe Montpelliérain est habitué aux premières parties d'affiches internationales. Nous avons repris dans la figure dès ce premier soir leur HC Noisy et très physique, ces morceaux déjantés, déstructurés et intenses, toujours surprenants. Il y a des traces de ce Stoner survitaminé bien de chez nous. Le quartet se donne à fond comme toujours, même si la fosse ne s'est lâchée que par intermittence, vu le monde qu'il y avait. Le chant de Sammy, trop faible, reste objectivement le seul défaut sensible de l'ensemble. D'ailleurs le passage au mégaphone n'a pas pu se faire faute que l'outil veuille bien collaborer. Comme d'habitude, le batteur a slammé en fin de set avant de revenir terminer l'ultime morceau. Quelque part entre Botch, Converge et nos Tantrum nationaux, ce set bref et explosif a remis les choses au point.


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