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dimanche 17 juillet 2016

Toxic Holocaust Exhumed TAF Saint Jean de Védas 8 mars 2014

C'était ce jour si particulier, si succulent où le printemps commence,  le premier jour de l'année où l'on sort sans manteau. Malgré la proximité d'une étape Toulousaine de cette tournée, il y a eu une belle affluence et cela est prometteur pour les nombreux concerts de Metal qui vont s'enchaîner à la TAF jusqu'à cet été (je ne vous promets pas de tous les faire, quand l'offre est forte le client devient exigeant et son banquier aussi).

REPTILICUS avait déjà entamé son set quand j'arrivai. Le duo batteuse-guitariste/chanteur a expédié son Grind-Thrashy dans la fureur et la bonne humeur. Fans de SOD, Nuclear Assault (en plus basique encore), Rotten Sound et compagnie y trouvent leur compte. Ce n'est pas très fin, ça joue fort mais c'est bien l'idée et ça roule. Le moshpit apprécie aussi, les amis du groupe étant au taquet dès le premier riff avant que le reste des gens ne les rejoignent. Cette fois à la fin du set, ils ont été emmenés en slam (une forme de triomphe) jusqu'au dehors.

Parmi tous les disciples de Carcass EXHUMED n'a jamais été mon favori mais ça m'intéressait quand même de voir ce que ça donne en live… Enfin, en fait de voir, comme la scène n'est presque pas surélevée je n'ai rien vu comme souvent dans cette fichue salle ! Il paraît qu'ils se sont surtout concentrés sur des titres récents mais j'ai bien reconnu leur GrindGore aux fortes traces de Heavy-Thrash traditionnel. D'ailleurs les quelques "heys ! heys !" le poing levé en cadence ne sont-ils pas typiques de cette scène ? Les vocaux aigus de Matthew Harvey étaient bien reconnaissables mais la performance resta gâchée par un mixage très insuffisant. Un groupe comme celui-là a besoin d'un équilibre strict entre les deux vocaux (aigus et growls), guitare rythmique et solos, où tout se distingue bien, ce qui n'était pas trop le cas ce soir.
Quelques solos moulinés très poussés rendaient la vraie influence Heavy profonde du groupe limite accablante. Mais l'humour était également bien présent avec le cochon-boîte à rire qui faisait les chœurs et surtout ce roadie déguisés en chirurgien sanguinaire qui sortit des coulisses tronçonneuse en mains faisant mine de débiter le premier rang qui ne demandait que ça, puis de disséquer ou électrocuter Matt Harvey !
Bien que ce soit assez exigeant pour lui le batteur ne semblait pas fatigué le moins du monde au terme d'un set contrarié par ce son inadapté.


TOXIC HOLOCAUST a prouvé que c'est l'un des meilleurs groupes de la foisonnante résurrection du Thrash ces dernières années. Le trio avait un son plus convenable à son pur Thrash pas complètement Bay-Area. L'interprétation est sans faute, le chant pas très personnel mais impeccablement Thrash (ce mot revient souvent mais que dire d'autre de ce groupe ?).
Ça envoyait méchamment et le public s'est encore mieux lâché. En concert, c'est irrésistible avec la saveur Punky des accélérations… qui laissent voir quand même certaines longueurs, certaines cavalcades enthousiastes sur un riff très banal. Et puis s'enchaîne un passage complexe, un riff ambitieux qui passe mieux que bien et cède à une variation qui tape sans prévenir derrière la tête. Ces faiblesses passagères d'inspiration sont certainement liées à une productivité très élevée, qui ne peut qu'avoir son impact sur la qualité moyenne des compos. Il vaudrait mieux peut-être calmer les sorties et utiliser ces mêmes riffs pour faire des titres mélodiquement encore plus intenses… En attendant je me suis bougé avec plaisir. Les deux gorilles qui faisaient la police sur scène, eux-mêmes hochaient discrètement du chef et renvoyaient chez eux les slammers dans la bonne humeur. Et nous avons eu un petit rappel.

Bref, c'était une belle soirée sous le signe de la vigueur du Thrash UG… Sauf qu'en rentrant le gros accident avec les pompiers et les pandores en plein sauvetage, au premier carrefour avec la nationale, jetait un gros froid.

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