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lundi 11 juillet 2016

Six Feet Under TAF Montpellier 24 avril 2014

Après un premier trimestre dense, j'ai passé un mois sans concerts. Quelques affiches sont mal tombées, et puis quand l'offre se fait forte on devient plus difficile. Les plateaux Death Metal sont difficilement rentables par chez nous, et ce soir il y avait même moins de monde que d'habitude pour un concert de ce style à Montpellier avec une tête d'affiche de première catégorie. Il faut dire que la tournée s'était arrêtée dans les jours précédents à Perpignan et à Aix ! Monter un parcours comme ça, c'est incompréhensible de la part du tourneur.

Le temps d'arriver j'ai raté le premier des cinq groupes, le Français, SIC ZONE entamait déjà son set. Ces Allemands ont envoyé un gros Death Metal moderne, combinant des riffs groovy cohérents avec la tête d'affiche et des samples un peu futuristes à la Fear Factory ou Comecon pour leur tendance à débouler sans trop de lien avec l'ensemble. Ça jouait pas mal (visiblement ils avaient un autre groupe avant et ce ne sont pas des gamins), mais je n'ai pas trouvé les morceaux très inspirés, avec des riffs entraînants mais patauds. Alors qu'il faisait bon dehors.

Plus jeunes, les Mexicains de RAIN SHATTER ont montré un réel enthousiasme même si c'était moins carré. Leur Death Metal est plus classique en se teintant de Thrash, recherchant des compositions plus élaborées… mais pas mieux inspirées. Une paire de samples de piano tombaient comme un cheveu dans la tequila. Heureux d'être là, le chanteur revint à l'espagnol pour certaines annonces et l'un des guitaristes enfila un sombrero le temps d'un solo. On pouvait se demander ce qu'une jeune formation certes sympathique mais encore un peu verte faisait dans une tournée internationale si loin de chez elle, mais ils ont déjà fait le Wacken paraît-il. Je n'ai pas tenu non plus tout le set… Ces concerts où on passe son temps en mondanités, c'est une façon de rendre la soirée agréable mais ça en dit long sur l'essentiel de ce qui est sensé se passer…

Dans le rôle du sempiternel groupe différent au milieu du lot venait VREDEHAMMER. Sans warpaints ni décorum ils font pourtant du Black, avec une approche qu'on pourrait qualifier de "nouvelle école" à cause d'un production propre mais accrocheuse et une batterie triguée. Les titres longs aux riffs assez obsédants sont dans la lignée Norvégienne, me faisant même penser au vieux Mayhem avec un son bien plus moderne et une attitude professionnelle. Et nous arrivions enfin à un répertoire inspiré, donnant envie de s'y intéresser même pour quelqu'un comme moi qui suis peu féru de Black. Pour autant, voir les gens taper des mains sur du Black, ça m'a troublé.

SIX FEET UNDER s'est fait longuement désirer, et l'on pouvait prévoir un set court qui n'a pas duré une heure, ce qui est peu pour un groupe aussi établi. Le programme fut classique, privilégiant les anciens titres où j'ai pu reconnaître "Victim of the Paranoïd" ou "The Day the Dead Walked". Les vieux fans de Death groovy et efficace pouvaient se lâcher pleinement. Se présenter avec une basse à sept cordes, c'est en soi une déclaration d'intention. Pour ma part j'ai toujours été freiné, à l'époque comme aujourd'hui, par des riffs fort moyens qui soutiennent la comparaison avec les derniers Obituary… mais dans un cas comme dans l'autre, dans le cadre du live, ça se laisse manger sans arrière-pensées.
Chris Barnes, malgré vingt-cinq années de service officiel, est toujours bien en voix derrière ses dreadlocks horriblement sales, et fait beaucoup moins zombie que ce que je craignais. Il alterne toujours très bien growls très gutturaux (inimitables !) et pointes aiguës tout aussi puissantes. La soirée s'est terminée en petite apothéose avec une reprise d'"Hammer Smashed Face" qui a déclenché une belle folie, un vrai moshpit pour se finir… Mais il faut reconnaître qu'il y a bien des concerts où c'est comme ça tout le long.
Ce ne sera pas la sortie de l'année mais cela fait toujours un vieux classique de plus que j'aurais vu au moins une fois… La semaine prochaine sera bien chargée, je vous l'annonce.


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