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mercredi 20 juillet 2016

Napalm Death TAF Saint Jean de Védas 27 janvier 2013

Ce dimanche d'hiver morne et pluvieux à l'anglaise allait s'achever avec une nouvelle visite dans nos contrées des dieux vivants du Grinding Death, accompagnés de deux formations locales habituelles mais que je n'avais pas revues pour ma part depuis assez longtemps. Si on les avait vus ailleurs, c'était la première fois dans cette petite salle.
L'horaire n'était pas annoncé, vers 20 h 15 on ne faisait plus trop la queue – c'était nécessaire pour renouveler les adhésions – et le premier groupe jouait déjà.

GRANDIZER a beaucoup évolué avec les changements de personnel. Le Post-Core Doomy est devenu du Thrash basique, cradingue et humoristique agrémenté d'effets synthé rétros. Entre les titres, le guitariste chanteur essaya des blagues. Ce que fait le trio n'a plus rien à voir et je ne suis pas très convaincu par le nouveau répertoire, augmenté d'une première reprise simplifiée des Dead Kennedys ("Holiday in Cambodia"), qui correspondait tout à fait au reste.

Le quintet EVIL COUNTRY JACK présentait ses nouveaux titres. Voilà quand même plusieurs années que je ne les avais plus vus, ils ont fait énormément de progrès par rapport aux débuts, en améliorant leur idée originelle et pour le coup très originale. ECJ fait maintenant du vrai Thrash années 80 avec quelques passages plus Death vieille école, mélangé à du Surf Rock années 60 authentique. La part métallique est clairement dominante et bien carrée, sous son éternel chapeau le chanteur était correct dans tous les styles traversés, même le son était très propre et équilibré.
Ce n'était pas difficile de brancher la fosse avec la claque des copains qui étaient dedans, ils tentèrent même de battre le record de circle pit autour du fameux poteau au milieu. Maintenant, le groupe domine son curieux sujet et on ne peut que s'en féliciter. Reste à savoir si on peut exporter ce mélange pour le moins surprenant la première fois, quand le solo qui arrive n'est pas du tout du sous Hannemann mais du sous vieux Beach Boys, quand le passage acoustique n'est pas du sous Burton mais du sous BO d'un Tarantino (référence évidente et explicitement assumée en cours de set), quand le theremin s'impose comme un instrument à part entière.

L'affluence normale pour voir NAPALM DEATH remplissait suffisamment la Secret Place pour que je ne puisse pas voir grand-chose. Le set s'annonça classique avec un commencement consacré à "Utilitarian", des extraits d'"Enemy of…" et le classique de scène "Continuing War on Stupidity", croustillant dans le contexte d'actualité. L'assistance sombra allègrement dans une joyeuse folie, comme en témoignèrent les pintes volantes et la chaussure perdue rendue à son propriétaire par Barney en personne, sur la présentation de l'autre pour être sûr (le brave garçon !). Quelques cigarettes à la légalité douteuse fleurirent également…
Puis vint la première plongée dans le passé légendaire avec "Mass Appeal Madness" et une poignée de titres de la période pur GrindCore dont "Dead" ou "Deceiver" et son intro reprise à Repulsion. L'esprit très classique se confirmait avec la (trop ?) traditionnelle reprise de "Nazi Punks Fuck Off" et le (trop ?) habituel "Suffer the Children". Heureusement, l'évocation de "Harmony Corruption" fut approfondie avec le toujours excellent "If the Truth be Known". Danny était impeccable malgré des caisses mal réglées. Barney, carburant toujours à l'eau, nous remercia selon "l'étiquette" et fit comme toujours quelques explications de thèmes avant de lancer certains titres. Il s'essaya très prudemment au français avec l'aide de Mitch, toujours impeccable dans son coin. L'âge se faisant sentir, les pauses sont plus nombreuses et plus longues. Mais entre-temps ça rougne très sévèrement, pas de problème !!
Ensuite nous retournâmes aux origines avec "Unchalleged Hate" et un second passage entièrement consacré à "Scum" (dont le titre éponyme et "You Suffer" balancé par surprise, très drôle), et un final habituel avec un "Siege of Power" galopant et au solo massacré dans l'enthousiasme général (mais cela n'excuse pas l'imbécile qui a envoyé de loin un flot de bière droit sur le visage de Barney Greenway, qui ne s'est pas laissé distraire pour autant).
L'heure tardive empêchait tout rappel, alors qu'on les a vus jouer plus longtemps que cela il y a deux ans à peine. Ce qui bannit toute surprise et laissa encore une fois passer à la trappe de larges périodes (je crois même que rien des années 90 n'a été joué…). Cette cinquième rencontre ne fut peut-être pas la meilleure mais restera très bonne.
Il y avait un peu de merchandising, et Barney était plus accessible que jamais en fin de concert.

Le calendrier du semestre se remplit au niveau des concerts locaux,et  nous serons bientôt à Paris pour le groupe frère Lock Up (mais sans Shane Embury qui était bel et bien là). Une rumeur parle d'une grosse tournée Death Metal vers la Provence en avril. Je vous reparlerai un peu plus souvent de scènes des Forces Parallèles en 2013, semble-t-il aussi.


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