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jeudi 28 juillet 2016

Electric Wizard Verdun TAF Saint Jean de Védas 14 mars 2011

En dépit d'une pluie battante, une très bonne chambrée est venue peu à peu à la Secret Place pour la date locale de cette tournée qui sillonne densément la France. Il y avait majoritairement des métalleux, mais comme on pouvait l'espérer une bonne délégation de la paroisse Noise s'est montrée, naturellement attirée par une aussi belle tête d'affiche Doom et malgré la défection de Stuntman. Et encore, entre les sangliers pris dans le pare-choc sur le trajet ou les entorses récoltées au boulot, il y a eu des défections. Le merchandising d'Electric Wizard était très pauvre car les précédents publics s'étaient bien servis.

Le groupe V 13 est un quartet qui a proposé une espèce de Noise Rock au son propret. Les compos étaient bâties pour créer de belles montées. Le chant crié était pas mal mais le chant normal quelconque. Après un premier titre en anglais, le reste du répertoire s'est tenu au français par des vers assez pauvres, il faut dire. Les effets de batterie étaient limités, la musique sans gros vices ni franches vertus qui auraient retenu l'attention une fois le concept compris en deux titres. Je me suis détourné au bout d'un moment.

VERDUN a mieux mobilisé l'attention, au début en tant que groupe local. Il s'agissait avec eux de Doom Psyché, mais sonnant plus extrême que Candlemass ou plus agressif que la tête d'affiche. En effet, les vocaux donnaient régulièrement dans le cri à la Neurosis ou vieux Cult of Luna, même si le chant bien réverbéré dominait. Encore a-t-il fallu que je signale discrètement au mixage (tenu par un ex-Spinningheads, sans ça je n'aurais pas osé) que les vocaux devaient être un peu poussés. La réverb' était plus prenante une fois ceci fait, mais comme le chant était bon je pense avoir bien fait. Les titres sont longs mais bien interprétés, ça compte aussi quand c'est lent. Les riffs étaient simples, à la Crowbar, mais assez bons pour achever une vraie efficacité à un groupe en place et en confiance. L'avant-dernier plan offrait une petite accélération qui rompait avec le reste, avant de revenir au riff du dernier morceau. Montpellier n'a pas fini de vous surprendre.

Enfin après une pause longuette ELECTRIC WIZARD arrive instruments en main. Avec la masse on ne voyait pas grand-chose même en étant près. J'ai pu deviner la seconde guitariste et le bassiste au visage tatoué. Leur son de scène est exactement semblable à celui des albums, très puissant et rond avec des vocaux un peu noyés là aussi (mais comme c'est leur marque, rien à dire). Toujours comme pour leurs disques, les titres ont été enchaînés sans pause. Bref, même sans rien voir il suffisait de se laisser porter et d'en profiter… sans pour autant obligatoirement fumer comme certains derrière ! La set list était répartie entre divers albums, avec des titres de longueur variable comme ils le font. Qu'on les reconnaisse ou pas, l'orgie de riffs était suffisamment délayée – c'est la loi du genre – pour qu'on puisse se plonger dans chacun.
Au bout de presque une heure à quasiment minuit, le – petit – chanteur est parti dehors en laissant les autres prolonger leurs notes indéfiniment… c'en est devenu lourdingue en rappelant l'attente artificielle du début de set. Y'a des gens qui travaillent le lendemain. Et il est revenu pour un vrai-faux rappel de deux titres qui terminaient le rite de Drugula.

Bref, un concert qui valait le détour.

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