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mercredi 20 juillet 2016

Septic Flesh Fleshgod Apocalypse TAF Saint Jean de Védas 7 mai 2013

C'était peut-être la douce chaleur ou plus sûrement l'effet du grand pont qui commençait ce soir, mais cela faisait un certain temps que je n'avais tant de monde à la Secret Place ! On retrouvait quasiment les mêmes du secteur que pour Moonspell, mais cela avait encore ramené bien plus de gens extérieurs dont des têtes connues de VS. Je n'étais pas en avance, j'ai raté le tout premier groupe. Il y avait pas mal de merchandising.

CARACH ANGREN avait même déjà commencé son set. Je ne me suis pas attardé, le son était bien mauvais et surtout leur Black Metal symphonique ne m'a pas du tout plu. Un violoniste avec des warpaints, ça me désoriente. Et les compos ne m'ont pas emballé. Je suis ressorti profiter de la fraîcheur dehors avec Fabrice, tant pis pour moi. Le reste de la soirée, pas mal de gens allaient prendre des photos et leur parler, tant mieux pour eux.

FLESHGOD APOCALYPSE était déjà venu en ce lieu fin 2011 avec Decapitated et Aborted, il n'y avait pas de grands changements à attendre d'autant qu'ils avaient ressorti les jaquettes et le maquillage. Les Italiens ont donc aussi resservi leur Death Metal largement coupé d'effets tirés de la musique de chambre, où les samples de piano tiennent une large place. Les fréquentes vocalises aigues ont du mal à passer à mes oreilles. Difficile d'y voir grand-chose avec la foule, le pilier et cette scène à peine surélevée. Cependant je me souvenais que ça restait bien bourrin, physique et c'est toujours le cas ce qui m'a aisément préservé de l'ennui. De plus le son était bon. Ce croisement d'influence crée un univers musical particulier, lugubre et théâtral, mais qui doit plaire à certains vu que le public réagissait bien. J'ai reconnu un titre introduit par du grégorien, vers la fin.

Je n'avais jamais vu encore SEPTIC FLESH, auréolé de sa bonne réputation scénique dans un style qu'on ne croirait pas fait pour ça. Et pourtant c'était vrai. L'univers du groupe est lui aussi spécial, et même très original mais d'autant mieux prenant. Surtout, leur Death symphonique est fait de compositions excellentes, témoignant d'un réel talent qui se déploie aussi dans les titres rapides (les plus bourrins, en fait…). Et l'on se retrouve à bouger et suer presque autant que sur du Death brutal, et les slammers s'en sont donné à cœur joie, et l'otarie également*.
Spiros a un timbre guttural classique néanmoins bien identifiable. Les quelques parties de chant de tête étaient samplées, toujours aussi nasillardes qu'au temps des grandes heures chez Holy Records. Spiros a d'ailleurs rappelé le lien privilégié du groupe avec la France, qui n'est pas une vaine formule pour une fois car elle fut le premier pays étranger à les soutenir notamment via Holy Records. Il n'y a eu aucun problème d'interprétation ou de bandes, j'ai été un peu surpris de voir que même le batteur encourageait régulièrement le public, et d'entendre aussi qu'on lui avait mitonné un son puissant et sec qui n'est pas pour rien dans l'efficacité de l'ensemble.
Je ne peux restituer la set list, mais je peux dire qu'elle a laissé place à de vieux titres. Même s'ils rappellent aussi qu'ils n'y croient pas, les références à la mythologie antique – essentiellement grecque bien évidemment, mais pas seulement – font vraiment leur identité d'autant que dans les années 90 ils étaient parmi les premiers à faire ça dans la scène extrême. Le set s'est achevé sur un rappel de deux ou trois titres, je ne sais déjà plus. En tout cas j'ai passé un moment d'autant meilleur que je ne savais pas trop à quoi m'attendre en vérité.

En rentrant je pensais aux courageux qui allaient se retaper des heures de route dans la nuit, mais je me suis retrouvé bloqué dehors avec le portail du parking coincé ! Une veille de pont en plus ! La vie du fan est décidément affreusement compliquée.

*Depuis un certain temps maintenant on entend à certains concerts un fan qui imite admirablement l'otarie pendant les salves d'applaudissement. Il a parfois un peu tendance à en abuser mais c'est très drôle, et l'effet est garanti pour ceux qui ne sont pas encore habitués.


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