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mercredi 20 juillet 2016

Misery Index Svart Crown Aix le Korigan 25 juin 2013

Il y a du boulot en ce moment et j'ai vu le moment où je renonçais à faire le trajet jusqu'à Aix pour revoir la tête d'affiche… Mais les bons retours du Hellfest lus sur ce forum m'ont convaincu. Malgré tout l'affluence au Korigan était un peu faible, et on ne peut pas le mettre sur le compte du grand festival de Clisson, qui est trop loin pour concurrencer les dates méditerranéennes.
Je crois que l'une des premières parties programmées a dû renoncer, on s'est donc retrouvé avec seulement deux groupes régionaux en ouverture qui ont commencé à l'heure prévue normalement, on a donc démarré vers 21 h 30.

Après une intro dans le noir complet, les six Marseillais coreux de MARTYRS ont bénéficié d'un son meilleur que l'an dernier en ouverture de Sepultura à Montpellier. Leur NYHC est correct, hyper typé y compris dans les poses et harangues des deux chanteurs qui avaient des micros filaires qui ont manqué de s'emmêler à force qu'ils arpentent tous deux la scène de long en large. On retrouve toujours les thèmes classiques, et l'intérêt pour le groupe dépend de celui qu'on porte au style. Même si le public était un peu amorphe pour ce soir de semaine, il s'est intéressé. Il y a eu un bref moment de confusion quand le bassiste a vivement engueulé l'un des guitaristes pour une taquinerie mal prise, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu ça, mais c'est resté sans conséquence.

SVART CROWN a un nouvel album à défendre et s'est taillé une réputation sur scène à force de sillonner le pays. Le répertoire des quatre Nissarts a effectivement sensiblement évolué sans que l'on soit désorienté le moins du monde. Avec un son très bon (peut-être le chant était-il un peu bas), ils ont asséné leur Death-Black sensiblement modernisé depuis la dernière fois que je les avais vus voici un peu plus d'un an.
Sans perdre en efficacité, mais au détriment de la fierté belliqueuse d'antan, c'est plus lourd et lent dans le genre Evil Death un peu à la Brutal Rebirth. On reste cependant très loin de l'imitation pure et simple de Morbid Angel, Incantation et autres, grâce à des riffs moins graves et cette touche plus moderne assumée, même si l'on se tient tout aussi loin de Trepalium ou Gojira. Une longue intro rythmique en montée, vers la moitié du set, était emblématique de ce changement dans la continuité. Même s'il a fallu attendre des titres plus rapides (et probablement plus anciens) pour que ça se lâche complètement, le public était dedans. Simplement, le nouveau répertoire est plus propice au headbang mesuré qu'au pogo général, c’est une autre manière d’emballer qui reste compatible avec le poing levé, les poses fières et l’entrain toujours caractéristiques de leurs sets.
 
Et enfin pour la cinquième fois que je voyais MISERY INDEX je n’ai vraiment pas été déçu du voyage ! N’ayant qu’un live pressé à peu d’exemplaires à promouvoir, les Américains sont venus avec peu de merch, et les cheveux coupés courts. Mais pour le reste, ils ont tout assuré !
Depuis quelque temps c’est Mark Kloeppel qui est au centre, fait une grande partie des vocaux et la com’, laissant Jason sur le côté. “Dissent” est un bon titre pour immerger l’assistance dans leur Death Grind jubilatoire, intense et mélodique, qui a ouvert un parcours jalonnant à peu près toutes leurs oeuvres. J’étais totalement dedans. L’actuelle formation bouge moins qu’avant et ménage des pauses entre chaque titre, mais ce ne sont que détails très futiles. La puissance n’a pas faibli au fil des ans, et de vieux titres comme “Manufacturing Greed”, “Demand the Impossible” resteront toujours mortels dans trois mille ans. Je n’ai pu trop admirer par les yeux la performance à nouveau remarquable d’Adam Jarvis, qui a fait un peu d’humour vers la fin. Le second guitariste que je n’avais encore jamais vu, Darin Morris, vient du supergroupe parallèle Criminal Element que je vous recommande chaudement.
Si je ne me suis pas lancé dans la petite fosse, j’ai bien bougé. En fin de set, “Thrown into the Sun” a ralenti le rythme mais non l’intensité, avant que l’on en finisse sur “Traitors”, titre idéal pour se quitter sur une communion chorale fédératrice. Les quatre se sont un peu trop vite éclipsés après une heure de carnage, qui n’a pas atteint des horaires excessifs comme la dernière fois.

Je suis reparti comblé et regonflé, en attendant ce weekend une affiche beaucoup plus calme...

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